1. |
Comprends-tu?
04:01
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Comprends-tu
Quand je te regarde de mes yeux épuisés
Si seulement tu pouvais le voir, vraiment
Goûter les mots de mes pensées
Si tu déshabillais mes désirs tendrement
Mais j’suis encore là tout habillée
Et si on faisait comme les autres
Comme les autres
Et si s’aimer ça peut être doux
Ça peut être nous
J’essaie fort
De tout te montrer ce qui se cache en dedans
J’imagine que mes yeux te parlent, vraiment
Que tu es là à tout comprendre
Que tu déshabilles mes désirs tendrement
Et si on faisait comme les autres
Comme les autres
Et si s’aimer ça peut être doux
Ça peut être nous
En attendant
J’écrirai sur un bout de papier
Dans une bouteille que je jetterai à la mer
Je graverai nos noms sur l’écorce des arbres
Je te soufflerai des mots d’amour dans le vent
Et si on faisait comme les autres
Comme les autres
Et si s’aimer ça peut être doux
Ça peut être nous
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2. |
Mon corps
03:37
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Je suis hétéromane, hétéro, héroïnomane de toi
Homosapienne, homo, femme
Amoureuse bipolaire, bisexuelle, parfois
Je suis infidèle à temps partiel
Hérétique érotique stéréotypée
Soumise à ce corps un peu trop accessible
Une cible
Et on mâche mon corps
Et on marche sur mon corps
Et je meurs sous les corps
Et je meurs dans mon corps
Je fus hétéromane, hétéro, héroïnomane de toi
Homosapienne, homo, femme
Amoureuse bipolaire, bisexuelle, parfois
Je suis une fleur à contre coeur
Une fleur qui se fanne, une femme inanimée
Soumise à ce coeur un peu trop immobile
Une cible
Et on mâche mon corps
Et on marche sur mon corps
Et je meurs sous les corps
Et je meurs dans mon corps
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3. |
Doucement, tendrement
03:24
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Le trottoir s'est enneigé
Et j'ai marché jusqu'à ne plus voir mes pieds
J'ai pris l'air frais du bout du nez rouge et glacé
Comme mes doigts démitainés
Ma main j'ai préféré te la donner
Doucement
Et puis la neige s’en est allée
Et j’ai marché jusqu’à c’que j’puisse voir mes pieds
Le vent, l’odeur, l’envie nous poussaient à se coller
Comme mes orteils dans mes souliers
Ma tête je l’ai posée sur ton épaule
Doucement
Si la terre est ronde, qu’on prend des chemins opposés
Est-ce qu’on finira par se retrouver?
Le rivage m’a subjugué.e
Et j’ai marché jusqu’à ne plus voir mes pieds
J’ai goûté l’air du bout des lèvres un peu séchées
Comme ma peau dénudée
Ma bouche, elle était prête à t’embrasser
Tendrement
Si la Terre est ronde, qu’on prend des chemins opposés
Est-ce qu’on finira par se retrouver?
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4. |
Mon jardin
03:17
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Dans mon jardin
Ya des chevreuils qui poussent
Qui chassent toutes les épines de mes sentiments
Dans mon jardin
Ya des arbres à l’envers
Pis des roses sur des bâtons de tournesols
L’été passé, j’y ai planté des brindilles d’amour
Viens donc faire un tour
Tu pourras voir les papillons qui jonglent avec le temps
En suspens
Ah-ah
La porte de mon jardin secret se trouve au lever du soleil
Ah-ah
Je l’ouvrirai à qui veut bien l’arroser de merveilles
Dans mon jardin
J’entends rire les saules
Heureux que mes problèmes s’effacent en pleurant
Quand la nuit tombe
Ya les étoiles qui chantent
Pis la lune perce mes nuages d’insomnie
Ah-ah
La porte de mon jardin secret se trouve au lever du soleil
Ah-ah
Je l’ouvrirai à qui veut bien l’arroser de merveilles
Dans mon jardin, on peut cueillir les brindilles d’amour
Viens donc faire un tour
Pis on verra comment on fait pour oublier le temps
En suspens
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5. |
Chrysalide
03:59
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Et je marche sur la pointe des pieds
Pour ne pas éveiller les secrets scellés
Sur tes lèvres endormies
Je les ai cachés, loin de moi loin des mômes
Pendant que je m'enfonce
Dans ma chrysalide
Et je marche sur la pointe des pieds
Mais le plancher craque
Et crache mes illusions esseulées
La lucidité me prend par derrière
Et m’jette à l’envers
La tête au plancher
Aaah…
Et je ne peux plus marcher
Je rampe, je me crispe, je m’arrache
À mes peines qui déboulent de mes yeux
Le souffle court
J’arpente les parois de c’qui me semble être mon cocon
Qui me paraissait si beau, si bien
Pas trop loin en arrière
Mais voilà que j’vois clair
Mon voile illusoire levé
Et j’essaie de me relever
Pas à pas
De retrouver la pointe de mes pieds
Après avoir dégringolée
D’un endroit même pas incliné
(Instrumental)
Mais te voilà qui s’éveille
Et tes lèvres avec toi
Entrouvertes me renvoient…
Mes paroles qui s’envolent et volent
Vers le ciel, en milliers de parcelles
Comme des ombres qui s’animent
En éclats, se dispersent des bouts de moi
Des vieilles histoires plongées dans le noir
Lyrics par: Laurie-Anne Brès
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6. |
La ballerine
01:43
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Paroles par Yannick Lemieux
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Libelle Montreal, Québec
Libelle est un collectif musical initié par deux complices de longue date, Nicolas et Melyssa. Habitué.es d'épauler divers.es artistes sur scène comme en studio, iels décident de profiter de la connexion musicale et de partager leur propre son.
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